Le projet matérialiste au sujet de l’esprit a pour conséquence l’intégration du domaine mental au domaine physique. Un objectif plus ou moins explicite semble orienter cette recherche dans deux directions : l’élimination du domaine purement mental ou, en ce qui concerne la conscience comme conscience phénoménale en particulier, la démonstration de son caractère illusoire. La première direction qui conduit à la réduction du mental au physique et partant à son élimination, soutient une identité entre les événements mentaux et les événements physiques ; la seconde, dans la ligne des sciences cognitives et d’une certaine forme de béhaviorisme, écarte les qualités subjectives de la conscience du champ de la connaissance scientifique, voire de la réalité.
Pendant plus de 20 ans, ma recherche s’est inscrite dans le sillon mainstream du matérialisme. Aujourd’hui, doutant de la pertinence de cette voie, je veux examiner l’idée de la réalité de l’expérience consciente et de son primat dans la recherche des structures fondamentales de la réalité.
Les posts du blog prennent désormais la direction de cet examen.
François Loth, octobre 2024
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28 août 2015
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28 août 2015
Première publication, avril 2008 (révisée août 2015)
Selon la théorie des tropes, les propriétés peuvent être de type physique ou de type mental, mais leurs instances seront toujours physiques. Autrement dit, un trope mental est aussi un trope physique. En ce sens, la propriété est toujours physique.
Lorsque, selon cette théorie, …
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28 août 2015
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28 août 2015
Première publication, mars 2008 (révisée août 2015)
A un niveau très général, ce qui constitue les relata de la relation causale ce sont, selon les théories, des particuliers datés qui sont des événements ou des faits qui sont comme des propositions vraies. Les seconds se distinguent des premiers comme entités abstraites. Les premiers, …
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28 août 2015
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28 août 2015
Première publication, mars 2008 (révisée août 2015)
Doit-on admettre des objets dans une ontologie de tropes ? En effet, si les tropes sont au fondement de toute chose et des objets en particulier, doit-on considérer les objets comme des faisceaux (bundle) de tropes ?
La densité d’une brique d’argile, par exemple, …
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27 août 2015
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27 août 2015
Première publication, mars 2008 (révisée août 2015)
Traditionnellement, en rhétorique le trope est une figure de style qui consiste à employer un mot ou une expression dans un sens figuré. En métaphysique, le trope est une propriété particulière d’un objet. Le terme « trope » a été introduit en 1953 par le philosophe …
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27 août 2015
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27 août 2015
Première publication, mars 2008 (révisée août 2015)
Les propriétés, de façon standard, sont conçues pour exercer un double rôle : (i) conférer des pouvoirs causaux aux choses et (ii) fonder des ressemblances objectives entre les choses. Ce second rôle, consistant à rendre compte de l’universalité, impose d’accepter la notion étrange de la localisation …
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27 août 2015
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27 août 2015
Première publication, février 2008 (révisée août 2015)
David Armstrong est réaliste au sujet des universaux. Cependant, sa théorie n’est pas, comme il la qualifie lui-même une théorie « extrême »[1] et se distingue ainsi du réalisme transcendant de Platon, pour qui les universaux sont aussi réels, mais séparés des particuliers. On applique le …
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27 août 2015
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27 août 2015
Première publication, février 2008 (révisée août 2015)
Le statut ontologique des propriétés mentales, selon le point de vue standard hérité de la théorie fonctionnelle de l’esprit, sont réalisées de façon multiple. Ainsi, deux particuliers peuvent posséder la même propriété mentale. Un chien et un humain pourraient donc être dotés de la même propriété …
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25 août 2015
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25 août 2015
Première publication, janvier 2008 (révisée août 2015)
Le prédicat est une « chose » qui dépend du langage, alors que la propriété est une structure de la réalité, indépendante (de nos pensées et donc de notre langage). Refuser le nominalisme du prédicat et admettre des propriétés dans l’ontologie, c’est, à propos de ces …
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25 août 2015
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25 août 2015
Première publication, janvier 2008 (révisée août 2015)
Selon les termes du débat philosophique, certaines entités ont des propriétés mais ne sont pas des propriétés, ce sont les particuliers. Les particuliers peuvent être définis comme des entités concrètes, c’est-à-dire qu’elles sont, des entités spatiotemporelles.
Lorsque nous disons que deux particuliers « partagent …
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25 août 2015
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25 août 2015
Première publication, janvier 2008 (révisée août 2015)
Avant de chercher à mieux saisir la nature des propriétés on peut se demander pourquoi nous devons imaginer que le monde contienne de telles entités. Une certaine tradition philosophique reste suspicieuse à l’égard des propriétés. Elles n’auraient pas de pouvoir explicatif et faire appel à elles …
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